Skip to main content

L’achat d’un véhicule électrique en sept questions

Par Par RBC

Publié le mai 18, 2023 • 6 min de lecture

Les véhicules électriques ont beaucoup évolué depuis leur arrivée sur le marché canadien en 2011. Ces véhicules suscitaient, au départ, plus de curiosité que d’intérêt véritable. Ils sont maintenant très répandus : on en compte quelque 200 000  –électriques et hybrides rechargeables – au pays.

Véhicules électriques : un marché en pleine croissance au Canada

Le nombre de véhicules électriques sur les routes devrait augmenter encore grâce à la politique fédérale du Canada, à savoir qu’au moins 20 % d’ici 2026, et au moins 60 % d’ici 2030, des voitures neuves vendues devront être des véhicules à émission zéro, de sorte que les nouveaux véhicules à essence disponibles à l’achat en 2035 pourraient s’avérer plutôt rares.

Cette croissance rapide du marché des véhicules électriques n’est toutefois pas uniquement attribuable aux politiques gouvernementales. Les gens sont de plus en plus conscients que les véhicules représentent l’une des plus importantes sources d’émissions de gaz à effet de serre au Canada. Ajoutez la hausse des prix de l’essence à cette prise de conscience, et le choix d’un véhicule électrique peut sembler le plus sensé : une solution gagnante pour vous et pour l’environnement.

Sept questions à envisager avant d’acheter un véhicule électrique

1. Les véhicules électriques sont-ils plus respectueux de l’environnement ?

Cela semble certainement être le cas. Et c’est logique, puisque les véhicules entièrement électriques n’émettent aucun gaz à effet de serre. Comparativement, les émissions de dioxyde de carbone des véhicules à moteur à combustion interne traditionnels représentent, selon la Régie de l’énergie du Canada, 95 % à 99 % des émissions totales de GES par des véhicules.

Mais la conduite d’un véhicule électrique est tout de même associée à quelques sources d’émissions moins connues.

  • Les véhicules électriques et les véhicules hybrides sont alimentés, bien sûr, à l’électricité. Or, la production d’électricité continue de dépendre, du moins en partie, de combustibles fossiles comme le charbon et le gaz naturel, de sorte que ces véhicules produisent tout de même, directement et indirectement, des émissions de GES.

  • La production de batteries au lithium-ion est problématique elle aussi. Il s’agit d’un processus énergivore qui se traduit généralement par des émissions plus élevées que la fabrication d’un véhicule à moteur à combustion interne, selon un rapport du MIT.

Néanmoins, les véhicules électriques demeurent, dans l’ensemble, un choix à privilégier puisqu’au fil du temps, les émissions associées à la fabrication d’un véhicule électrique sont compensées par l’efficacité énergétique à long terme du véhicule. En effet, selon l’Agence européenne pour l’environnement, les émissions de GES imputables aux véhicules électriques, y compris les émissions découlant de la fabrication des véhicules et de la production d’électricité pour les alimenter, sont encore jusqu’à 30 pour cent inférieures à celles des véhicules à essence.

2. Quelle est la performance des véhicules électriques, comparativement à celle des véhicules à essence ?

Si vous vous inquiétez de la maniabilité, de la puissance et de la performance des véhicules électriques, sachez que la technologie a fortement évolué depuis leur arrivée sur le marché il y a plus de dix ans. Aujourd’hui, on peut se procurer toute une gamme de modèles, des voitures de sport aux VUS familiaux.

La seule vraie différence au chapitre de la performance est le silence remarquable du véhicule.

3. Quelle distance un véhicule électrique peut-il parcourir avant d’avoir besoin d’une recharge ?

Pour la plupart des véhicules électriques, cette distance est d’au moins 450 kilomètres, ce qui est plus que suffisant pour les quelque 57 kilomètres que doit parcourir le travailleur canadien moyen pour se rendre au travail.

4. Un véhicule électrique peut-il supporter les hivers canadiens ?

L’Association canadienne des automobilistes dit que oui. Sans moteur produisant de la chaleur, toutefois, les véhicules électriques dépendent de la batterie pour chauffer l’habitacle. La batterie s’épuisera donc plus rapidement lorsque le chauffage est en marche.

5. Combien de temps faut-il pour recharger un véhicule électrique ?

Tout dépend de la batterie et du type de borne de recharge.

Avec une prise de courant standard de 120 volts, plus de 12 heures peuvent être nécessaires pour une recharge complète.

Avec une prise de 240 volts, ou de niveau 2, la recharge se fait en 6 à 12 heures.

Au niveau 3, ou avec un chargeur rapide à courant continu comme les bornes de recharge publiques, vous serez de retour sur la route en moins d’une heure.

6. Les bornes de recharge sont-elles faciles à trouver au Canada ?

Les réseaux de bornes de recharge pour véhicules électriques en pleine expansion, y compris ceux de Petro-Canada, de Tesla et d’Electrify Canada, facilitent la recharge en déplacement.

Environ 15 000 bornes de recharge publiques ou semi-privées de niveau 3 (chargeurs rapides à courant continu) sont disponibles partout au pays, aussi loin au nord que Dawson City, au Yukon. Et 65 000 bornes devraient s’ajouter à ce nombre au cours des quatre prochaines années.

7. Les véhicules électriques coûtent-ils plus cher que les véhicules à essence ?

Si le coût initial d’un véhicule électrique est actuellement plus élevé, à long terme il vous coûtera beaucoup moins cher qu’un véhicule à essence traditionnel.

Carburant : Bien que le coût de recharge d’un véhicule électrique à la maison varie selon la région, le coût par kilomètre, comparativement aux véhicules à essence, est invariablement beaucoup moins élevé. Au fil du temps, ces économies s’additionnent.

Entretien : Le coût d’entretien d’un véhicule électrique est environ 70 pour cent moins élevé que le coût d’entretien d’un véhicule à essence comparable, selon la Régie de l’énergie du Canada.

Réparations : En raison de l’expertise technique nécessaire, les véhicules électriques peuvent coûter plus cher à réparer que les modèles à essence. Cela devrait changer à mesure que les véhicules électriques deviennent la norme et que l’on forme davantage de mécaniciens dans ce domaine.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

Partager cet article

Sujets:

voiture